30 décembre 2015

Sciences humaines et islam, par Roger Garaudy (Alger, 1986)



Réflexions sur l'écran érigé par certaines écoles des sciences humaines contre la foi en Dieu et la révélation



S'il existait des sciences humaines elles aideraient à guérir les maladies de l'esprit comme les sciences physiques ont aidé à maîtriser la nature. Mais les Sciences dites "humaines" ont copié les méthodes de ces Sciences comme si l'homme faisait seulement partie de la nature. Elles n'ont tenu aucun compte de ce qui est, en l'homme, irréductible à la nature: sa dimension transcendante divine.
C'est pourquoi elles n'ont pas guéri les maladies de l'Occident qui les a inventées, pas plus qu'elles ne peuvent guérir les maladies des autres mondes, où elles sont exportées.
Elles n'ont pas guéri l'Occident.
Elles ne l'ont pas guéri de sa maladie majeure: l'aliénation. Etre aliéné, c'est être dépossédé de soi, de sa transcendance, de sa liberté. L'Occident a cru depuis cinq siècles que les Sciences lui permettaient de devenir maîtres de la nature et de devenir Dieu.
Déjà, après la première guerre mondiale et la grande crise de 1929, et plus encore après la seconde guerre mondiale et Hiroshima, l'Homme occidental a pris conscience que s'il avait conquis le pouvoir de détruire le monde, il était impuissant à construire la Vie, c'est à dire à donner à ce monde et à son histoire un
sens.


>>  A LIRE EN ENTIER ICI  >>