02 janvier 2014

Liberté, progrès, développement, oui mais lesquels ?

Nous allons publier consécutivement plusieurs extraits du livre de R. Garaudy "Les Etats-Unis, avant-garde de la décadence" sous-titré "Comment préparer le XXIème siècle ?"
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Tant que l'on continuera :
* à appeler liberté l'économie de marché sans limite comme seul
régulateur des rapports sociaux,
* à appeler progrès l'accroissement constant des pouvoirs techniques
et scientifiques de domination sur la nature et les hommes,
* à appeler développement l'augmentation aveugle de la production
et de la consommation,

s'aggraveront les inégalités, les exclusions, et les violences qui en
découlent.

* Il n'y a de liberté et de démocratie que lorsque chacun participe
aux décisions dont dépend son destin ;
* Il n'y a progrès que lorsqu'à la jungle des concurrences, des
volontés de puissance, de croissance et de jouissance des individus,
des groupes et des nations, se substitue une communauté véritable,
. c'est-à-dire une communauté où, au contraire de l'individualisme,
chaque membre a conscience d'être personnellement responsable
du destin de tous les autres ;
* Il n'y a de développement que de l'homme. A l'inverse d'un
système engendrant l'accumulation de la richesse à un pôle de la
société, et à l'autre l'appauvrissement matériel et culturel des multitudes,
une société est « développée » lorsqu'elle crée les conditions
économiques, politiques, culturelles et spirituelles pour que
chacun de ses membres dispose au départ de chances égales pour
développer pleinement toutes les possibilités créatrices qu'il porte
en lui.

Roger Garaudy

LES ETATS-UNIS, AVANT-GARDE DE LA DÉCADENCE
 (Comment préparer le 21e siècle)


 Editions Vent du large,
 Paris, 1997, p. 92

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pour ne citer que ces deux vendeurs







(La citation de S. Weil est en exergue de l'ouvage cité)